Oui, oui, j’avoue….Tout en restant modeste, j’ai eu 2 idées de génie !
D’abord, j’ai trouvé le point qui serait le plus haut du canal, à 189m d’altitude : le Seuil de Naurouze. Endroit génial car en creusant un énorme bassin, on peut récolter toutes les eaux des nombreux ruisseaux qui descendent de la Montagne Noire
… De là, il n’y a plus qu’à remplir la partie du canal qui va du côté de l’Atlantique, et celle qui descend vers la Méditerranée : c’est le point de partage des eaux !
La deuxième idée, c’est de trouver un tracé en suivant les courbes de niveaux les plus constantes possibles afin de n’avoir que très peu d’écluses. D’ailleurs, là où on se trouve, Paraza, est situé sur le bief le plus long du canal : un bief c’est une partie du canal entre 2 écluses…eh bien, de l’écluse simple d’Argens (un village à 4km d’ici) à l’écluse octuple de Fonsérannes à Béziers on a 54km !!! Et l’altitude du canal y est maintenue à 31,35 mètres.
Heureusement que le Roi Soleil, LOUIS XIV , a rédigé cet édit de 1679 qui permet toute expropriation et démolitions qui seraient nuisibles à l’alignement du canal au nom du « bien public » et donc de constituer un nouveau fief qui sera borné !
Alors oui !…en m’entêtant à suivre les courbes de niveau, j’ai rencontré 2 gros problèmes sur Paraza !…Mais dans un premier temps, occupons-nous de repérer ce fameux bornage…